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Un entrevue avec Neville Quinlan

le 6 Avr, 2016 par cmrra

Neville Quinlan

Neville Quinlan

S’il y a une chose qui distingue Neville Quinlan, membre du conseil d’administration de la CMRRA et directeur général de Peermusic Canada, c’est bien celle-ci : il s’y connaît vraiment.

Cette grande connaissance, il la doit à son expérience dans de nombreux aspects de l’industrie musicale, d’abord comme directeur de studio, puis comme impresario et, maintenant, comme dirigeant du bureau canadien du plus important éditeur familial indépendant de musique du monde.

Le parcours de M. Quinlan a commencé de l’autre côté de l’océan, après l’obtention de son diplôme en littérature anglaise de l’Université McGill, à Montréal. Il a rapidement décroché un poste au Service des textiles à la maison d’encan Christie’s, à Londres. Après un an, il déménage à North London sur un coup de tête, pour diriger un studio musical et une entreprise de location d’équipement.

C’est là qu’il tombe amoureux de l’industrie musicale.

À son retour au Canada, au milieu des années 1990, il décroche un emploi d’impresario chez Courage Artists and Touring grâce à l’expérience qu’il a acquise dans la tenue de spectacles musicaux à Londres.

« La vente s’est avérée un formidable point de départ, confie Quinlan. Il faut vraiment avoir de la volonté, comprendre la musique, croire en elle, et être en mesure de négocier en tout temps, tous les jours, au nom des groupes qui n’ont pas beaucoup de moyens. »

Même si Quinlan aime la tumultueuse agence internationale, son imprévisibilité finit par le conduire à un poste de débutant au bureau de Toronto de Peermusic en 1999.

Il passe ses premiers jours à Peermusic à traiter manuellement les redevances et à enregistrer des chansons, une tâche fastidieuse à une époque où les transferts de fichiers électroniques n’existaient pas encore.

« Nous faisions l’enregistrement de chansons manuellement, en écrivant des lettres, les titres des chansons, les parts et l’ensemble des parties intéressées, explique Quinlan. J’ai vraiment appris beaucoup sur le droit d’auteur, les redevances et l’administration générale d’une entreprise d’édition musicale. »

Après deux ans, plusieurs cadres supérieurs de l’entreprise ayant quitté leurs fonctions à peu près en même temps, Neville Quinlan se retrouve dans un bureau vide, les yeux rivés sur une occasion exceptionnelle.

« J’ai débranché mon ordinateur, je me suis installé dans le bureau de coin et, les mains sur les hanches, je me suis dit que je voulais gérer le bureau de l’organisation de Peermusic. C’est comme ça que tout a commencé. »

Hannah Georgas

Hannah Georgas

Le 4 mai 2001, après quelques mois dans ses nouvelles fonctions, The Song Corporation, une maison de disques canadienne qui possède des droits d’auteur en édition musicale incroyablement précieux, déclare faillite.

« Nous avons reconnu que ce catalogue possédait une valeur incroyable, pas uniquement en tant que maison de disques, comme entreprise, mais également sur le plan culturel, explique Quinlan. Nous avons proposé au syndic de faillite de diviser les bandes maîtresses et les actifs d’édition de Song Corp, et nous avons travaillé d’arrache-pied pour obtenir l’édition. »

Le processus d’acquisition a duré presque deux ans.

« On entend tout le temps parler de gens qui achètent des catalogues, et ça donne l’impression d’un processus sans heurt, mais ce n’est pas ça du tout, confie Quinlan. Le processus s’est révélé incroyablement long, compliqué et émotionnellement épuisant, mais nous avons eu le temps, lorsque nous étions en cour ou en salle de conseil, de négocier et d’expliquer qui nous étions et de rencontrer bon nombre d’importants compositeurs. »

Le résultat a été un tournant pour le bureau canadien de Peermusic qui, jusqu’alors, gérait une équipe plutôt modeste.

Beaucoup de gens l’ignorent, mais Peermusic a une histoire admirablement riche et colorée et compte 32 bureaux dans 28 pays.

Fondée en 1928 par le visionnaire Ralph S. Peer, l’entreprise, dont le siège social est situé à New York, a remporté beaucoup de succès dans les années 1930 en faisant connaître la musique de The Carter Family et Jimmie Rodgers, ainsi que celle d’autres artistes musicaux des États-Unis, de l’Amérique centrale et d’Amérique du Sud.

Selon Quinlan, la stabilité de sa structure, sa portée internationale et la faible rotation du personnel constituent les secrets du succès de Peermusic. Pendant ses 88 ans d’exploitation, l’entreprise n’a compté que trois chefs de la direction : le fondateur Ralph Peer, son épouse Monique et leur fils Ralph Peer II, actuellement aux commandes.

Neville Quinlan dirige le seul bureau canadien de Peermusic ; il est soutenu par une équipe composée d’une directrice de l’octroi de licences de synchronisation et chef de la création ainsi que d’un directeur de bureau et administrateur du droit d’auteur.

Ensemble, ils gèrent un répertoire d’auteurs-compositeurs canadiens de haut niveau, notamment les favoris du rock classique The Tragically Hip, Sarah McLachlan, Hawksley Workman, Kathleen Edwards, Sebastien Grainger, Hannah Georgas, Voivod, The Stampeders, Crowbar et Tino Zolfo.

En outre, ils administrent des catalogues pour Music Sales, Jalma Music (Tom Waits), Beggars Music, Mothership Music (Epitaph), Schubert Music, Megatraxx, Cadence Music Group (anciennement Maple Music) et Four Jays Music.

Peermusic Canada met sous contrat de trois à quatre auteurs-compositeurs chaque année, chacun ayant des besoins et des attentes différents.

Hawksley Workman

« Tous les auteurs-compositeurs sont différents et il faut vraiment les écouter et réellement voir ce qu’ils font, indique Quinlan. Il ne faut pas toujours croire ce qu’ils disent, mais plutôt comprendre la direction vers laquelle ils se dirigent. »

Il s’agit d’un investissement personnel que l’entreprise prend très au sérieux.

« Certains auteurs-compositeurs n’ont besoin que d’un peu d’argent et ils ne veulent pas vous parler jusqu’à l’année suivante, lorsqu’ils remettent un tas de chansons, explique Quinlan. Par contre, il y en a d’autres qui n’ont pas besoin d’argent, mais qui ont besoin d’infrastructure, de quelqu’un qui peut les aider dans tout, comme réserver un vol, organiser un spectacle, s’y rendre et gagner l’argent. D’autres n’ont besoin que d’administration. »

Lorsque Peermusic ajoute de nouveaux compositeurs à son répertoire, elle commence normalement par le placement de chansons dans des films et des émissions de télévision ainsi qu’en mettant en œuvre des stratégies sur la façon de travailler le nouveau matériel bien à l’avance. Cette démarche a bien fonctionné.

Neville Quinlan s’est joint au conseil d’administration de la CMRRA en 2002.

« Je me rappelle du moment où la CMRRA a lancé son site Web. Ça semblait révolutionnaire. Je pouvais rechercher une chanson, voir les licences octroyées et vérifier si l’interprète était déjà sous contrat… C’était super passionnant et transparent, affirme Quinlan. La CMRRA était réellement à l’avant-garde, elle a été une bouffée d’air frais. »

La CMRRA se fait un point d’honneur de chercher continuellement des voies pour innover, accroître la transparence et être utile à ses clients. Le mois dernier, l’agence a lancé un format d’état de redevances électronique amélioré par le portail de CMRRA Direct en vue d’offrir aux clients éditeurs davantage de précisions sur les paiements, les œuvres et des métadonnées sur les enregistrements sonores.

Quinlan croit que le modèle de la CMRRA est avantageux pour les éditeurs et les compositeurs de musique au Canada.

The Tragically Hip

« La façon dont la CMRRA travaille reflète une véritable philosophie, précise Quinlan. Les résultats ne sont pas le fruit du hasard. Il y a derrière elle une gestion très intelligente et un conseil qui lui permet de procéder avec souplesse et ouverture. »

En plus de sa fonction consultative à la CMRRA, Quinlan siège également au conseil d’administration de la CMPA ; il a récemment terminé son mandat d’administrateur au sein du conseil de la SOCAN.

Lorsqu’on lui pose la question sur la situation actuelle de l’industrie de l’édition musicale au Canada, il ne se retient pas :

« Il s’agit d’un moment vraiment grisant pour l’industrie musicale, car personne — et je parle autant des dirigeants d’entreprise que des préposés au courrier — ne sait ce qui arrivera. Nous devons nous battre et faire la preuve de notre pertinence. »

C’est une lutte qu’il est déterminé à gagner.

 

Entrevue par:
Isabelle Speerin

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