Ce mois-ci, nous avons discuté avec Janet MacLean, directrice des ressources humaines. Elle nous a parlé des projets en cours à la CMRRA, du comité sur la diversité, l’équité et l’inclusion, et de la complexité de la rémunération des éditeurs et des auteurs-compositeurs par les licences mécaniques.
Vous travaillez pour la CMRRA depuis près d’un an et demi et vous avez déjà laissé votre marque au sein de l’équipe. Qu’est-ce qui vous satisfait le plus dans votre poste ?
Depuis que je suis entrée au service de la CMRRA, j’ai été très occupée ! Cette période a été très stimulante. Le plus satisfaisant, c’est de communiquer avec les membres de l’équipe et d’apporter des changements pour faciliter et améliorer les choses pour nos employés.
Puisque j’ai commencé à la CMRRA au début de la pandémie, je n’ai pas encore travaillé avec l’équipe en présentiel. J’ai donc manqué des occasions d’apprentissage; on en apprend beaucoup dans les discussions informelles autour de la machine à café. Mais je profite de tous les moments qui se présentent pour converser rapidement avec des collègues, pour en savoir plus sur eux et sur la façon dont ils fonctionnent. J’ai vraiment hâte de voir tout le monde dans nos bureaux fraîchement rénovés. Ce sont des locaux très lumineux et inspirants !
Plus tôt cette année, le déploiement de notre nouveau régime d’avantages sociaux flexibles et de nos programmes d’épargne-retraite a été très valorisant. Les deux régimes avaient besoin d’une bonne mise à jour, et nous souhaitions qu’ils reflètent les contributions et l’engagement du personnel. Nous avons mené un sondage auprès des employés au sujet des avantages sociaux, et j’ai trouvé très satisfaisant d’être en mesure de répondre aux préoccupations et aux désirs qu’ils y ont exprimés. Je crois que les résultats sont très positifs pour la CMRRA.
Quels sont vos principaux projets à titre de directrice des ressources humaines de la CMRRA ?
Nous venons de prendre la décision emballante de migrer notre système d’examen du rendement vers UKG, notre plateforme de paie et système d’information sur les ressources humaines. Je travaillerai sur la configuration du système et sa mise en œuvre à temps pour le processus d’examen 2021, qui commencera en janvier 2022. Cette migration facilitera l’exécution du processus pour tout le monde et permettra d’apporter de futurs changements.
Je suis en train de mettre à jour le guide des employés de la CMRRA et je prépare nos plans de retour au travail de concert avec l’équipe qui en est chargée. Nous continuons de suivre activement la situation pandémique et d’évaluer ses incidences sur nos plans — nous souhaitons mettre en place un nouveau modèle de travail hybride. Nous voulons nous assurer que tout sera en place du point de vue de la santé et de la sécurité lorsque nous retournerons au bureau deux jours par semaine pour travailler ensemble, ainsi que renforcer et faire évoluer la culture de la CMRRA. Nous travaillons très fort pour nous assurer de prendre des décisions éclairées, auxquelles nos politiques et nos procédures feront écho. J’ai très hâte de retrouver l’équipe dans nos bureaux, en toute sécurité, et de rencontrer en personne bon nombre de mes collègues pour la première fois !
Parlez-moi du comité sur la diversité, l’équité et l’inclusion, dont vous faites partie.
Le comité a été mis sur pied en septembre 2020. Il est composé d’une équipe formidable avec qui j’ai beaucoup de plaisir à travailler. Le comité est relativement nouveau, donc nous nous penchons sur différentes questions dans un esprit d’apprentissage mutuel. Nous nous sommes associés à un cabinet de consultants en matière de diversité, d’équité et d’inclusion, Boldly Inclusive, avec qui nous avons une synergie incroyable. Il nous offre des orientations et un soutien précieux. Je suis très fière de ce que le comité a réalisé jusqu’à présent. Les travaux qui ont mené à la création de la déclaration de la CMRRA à l’égard de l’inclusion ont été un moment très fort pour moi — ce processus a été très inspirant et je crois que notre déclaration reflète bien la situation où en est la CMRRA aujourd’hui.
Maintenant que vous travaillez dans le milieu de la musique, en avez-vous appris beaucoup sur la valeur des auteurs-compositeurs à la CMRRA ? Votre relation avec la musique a-t-elle changé ?
La musique a toujours été présente dans ma vie. À la maison, il y a toujours de la musique au déjeuner et au souper, je cours en écoutant de la musique, nous écoutons de la musique dans la voiture, j’ai l’impression que mes enfants ont toujours un casque d’écoute sur la tête et, avant la COVID, nous allions régulièrement voir des concerts. Récemment, je suis allée voir Arkells en spectacle, son premier depuis la pandémie. J’étais nerveuse et emballée ! Ça me semblait logique d’y aller, car le dernier concert auquel j’ai assisté (les Lumineers au Centre Air Canada) a été l’un des derniers à avoir lieu à Toronto avant le confinement. Ça m’a rappelé à quel point c’est formidable de vivre l’expérience de la musique en direct et j’ai très hâte au prochain.
Mon travail à la CMRRA m’a fait connaître la complexité de la création de la musique et de la façon dont elle est rémunérée, ainsi que de leurs différents niveaux. Il y a beaucoup plus de choses qui se passent en coulisses que je ne l’aurais cru. J’en apprends chaque jour à propos des subtilités et de l’importance du travail. L’accent que la CMRRA met sur la communication et l’échange d’information — séances d’apprentissage Megaphone, réunions, La fréquence, assemblées publiques, courriels hebdomadaires — m’a beaucoup aidée à mieux comprendre comment les différentes parties de la machine fonctionnent et s’assemblent afin que les auteurs-compositeurs et les éditeurs de musique soient rémunérés.
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